Après la banque, les « Fintech » tentent une percée dans le monde de la gestion et du conseil en France. Avec la volonté d’ouvrir le conseil à tous les publics.

On les appelle les « robo-advisor ». Aux Etats-Unis, ils sont connus sous le nom de Wealthfront, Betterment ou LearnVest. Certaines de ces sociétés de conseil, uniquement accessibles en ligne, conseillent déjà plus de 10 milliards de dollars d’épargne. Au Royaume-Uni, elles ont profité de la réforme sur la rémunération du conseil pour éclore. Les voilà désormais en France. Les plus anciennes ont à peine deux ans d’existence et veulent « uberiser » le conseil. Leurs créateurs ont pour la plupart de solides bagages : certains sont passés par les salles de marché des banques, notamment de la Société Générale. Ils font le même constat : malgré Internet, le monde financier traditionnel n’a pas démocratisé le conseil pour tous, particulièrement en France. En dépit des grands discours, les banques rechignent toujours à conseiller, individuellement et sur la durée, les clients qui ne sont pas suffisamment rentables. Le conseil est réservé aux plus fortunés.
« Les Echos » ont sélectionné quatre « Fintech » représentatives de la tendance actuelle : Advize, ETFinances, Fundshop et Marie Quantier. Toutes ces start-up travaillent avec des algorithmes pour systématiser le conseil financier. Toutes jurent qu’elles peuvent apporter plus d’efficacité à moindre coût. L’avenir dira si elles ont raison ou non. Déjà, récemment, les régulateurs américains ont mis en garde les utilisateurs sur l’adaptation des hypothèses de long terme utilisées par les algorithmes quant aux variations de marché. Leur démarche a en tout cas le mérite de remettre en question les modèles existants.

 

source : lesEchos.fr

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